dimanche 9 septembre 2007

Chapitre 4 : La Peur, la Source aux Quatre Fleuves et la Montagne Grise

M. Rigalor quitta précipitamment son bureau et se dirigea vers la salle de réception. Il se doutait bien que le Sorcier Noir s’était téléporté au à Châteauor. La salle de réception se situait dans la partie du château royal appartenant à l’Etat, car la famille Rigalor ne possédait que la moitié du château. Le roi de l’Armont ouvrit la porte, et vit ses enfants et leurs amis, sa femme, Pierre Monbikand, des parents, et les Quatre Sorciers occupés à danser et à manger des friandises. Une fois arrivé au milieu de la fête, il se demanda comment annoncer que la Peur allait probablement se téléporter au siège du gouvernement Armonois, le château. Mais il n’eut que le temps de crier : « La Peur… » car cette dernière apparut au milieu des jeunes, en face du roi. Aussitôt, la panique gagna les gens présents, mais Charles et Marine, furent pétrifiés par un sortilège avant même d’avoir pu tenter de s’enfuir. La Peur sourit et claqua des doigts. Il y eut un éclair aveuglant, et la salle de réception disparut. Les adolescents reconnurent très vite la pièce où ils avaient été apparemment téléportés. C’était le bureau de M. Rigalor, qu’ils avaient visité la veille. Le ciel s’était assombri, et des nuages noirs venant de l’océan visibles depuis les fenêtres du bureau donnant sur l’horizon infini. Le Sorcier Noir admira le petit groupe qu’il avait téléporté avec lui, la famille Rigalor, les Terriens et Pierre, puis déclara avec un calme troublant au roi de l’Armont :

« Alors, vous aviez oublié de m’inviter à l’anniversaire de vos enfants ? Mais ne vous inquiétez pas : l’erreur est réparée, et je suis venu souhaiter un joyeux anniversaire à vos enfants ! Ils ont déjà quatorze ans, et c’est aussi le treizième anniversaire de ma tentative d’assassinat ! Haha ! Treize ans, c’est long, et j’ai eu bien le temps de récupérer mon énergie vitale que les Fienpoti de lors et les fées m’ont sapée. Treize ans à patienter dans le monde de Jiriond en attendant que mon maitre me confie une partie de ses pouvoirs… Maintenant, je suis en pleine forme, et j’ai obtenue une armée composée de trois mille hommes et mages, et elle patiente sagement à Fept à l’heure qu’il est. Elle attend mes ordres, et fera tout ce que je déciderai. Alors, M. Rigalor, me donnez-vous votre couronne, ou dois-je faire venir mon armée et tuer vos enfants ? Je vous préviens, je suis plus puissant que la dernière fois ! Bien plus puissant… »

Les Fienpoti, que l’on avait oublié durant le monologue de la Peur, l’avaient examiné : il était un bel homme aux yeux noir, aux cheveux châtains coupés courts, au teint bronzé, assez musclé, et à l’allure hautaine. Le Sorcier des Ténèbres sourit, révélant des dents blanches parfaitement alignées. Un sourire parfait s’épanouit sur son visage, un sourire qui faisait froid dans le dos. Les Fienpoti virent qu’il faisait bouger ses doigts, ce qui était typique du sorcier étant dans l’idée de créer des sorts, et à les lancer sur ses victimes. Soudainement les Fienpoti se sentirent envahit par une force étrange, des pouvoirs qu’ils n’avaient presque jamais utilisés, excepté lors de leurs entraînements à Terlatour, qui leurs semblaient bien loin. Inconsciemment, ils faisaient appel aux Quatre Pouvoirs. Une formule magique s’imposa à leurs esprits qu’ils crièrent :

« Vous, les Quatre Pouvoirs, nous vous invoquons ! FEPT ! F comme Feu, E comme Eau, P comme Plantes, T comme Terre ! FEPT ! »

Ils avaient récité la formule très rapidement, et ils virent se former dans chacune de leurs mains une sphère d’énergie : une rouge dans la main d’Alice, car elle était la Fienpoti du Feu, une bleue dans la main d’Inès, car elle était la Fienpoti de l’Eau, une verte dans la main de Fabien et une marron dans la main de Nedjma, car ils étaient respectivement le Fienpoti des Plantes et de la Terre. Ils les lancèrent sur la Peur qui ricana et les dévia d’un geste de la main, puis elle dit d’un ton moqueur :

« N’essayez même pas, vous n’êtes pas assez puissant ! », Le Mage Ténébreux remarqua qu’ils savaient déjà faire appel à leurs pouvoirs. Ils n’étaient pas inoffensifs, bien au contraire. Il se retourna vers la famille royale qui était acculée contre une armoire, tandis que Pierre se mettait entre eux et le serviteur du Mal. Ce dernier sentit une douleur dans le dos, et se tourna vivement vers les Quatre Sorciers aux Quatre Pouvoirs. Il comprit qu’ils savaient même utiliser leurs pouvoirs avec un talent non négligeable. Que faire d’eux ? Pierre profita de l’hésitation du serviteur du Mal pour lancer un sort sur ses jambes, le faisant tomber au sol. Les Quatre Sorciers aux Quatre Pouvoirs aidèrent leur maître à attaquer la Peur, qui lançait des sphères noires dans toutes les directions, et l’une d’elle brûla l’armoire, et une autre décrochant le lustre qui partit en direction de la grande fenêtre pour atterrir sur le balcon. Le Roi de l’Armont tenta d’ouvrir la porte, mais elle était verrouillée, empêchant toute fuite. Le Sorcier Noir arriva enfin à lancer un sort sur l’ambassadeur de l’Armont, qui vola à travers la pièce, brisant ce qui restait de la vitre pour tomber à côté du lustre, inconscient. Une grande carte du pays finissait de brûler, et le dernier nom que virent les jeunes sorcier fut « La Source aux Quatre fleuves », au centre de l’Armont.

Le Mage des Ténèbres se releva, mettant à profit la fatigue de ses adversaires encore trop jeunes pour utiliser longuement leurs pouvoirs. Les brûlures qui ornaient son visage et ses bras s’atténuaient peu à peu, les blessures commençant déjà à se refermer, doucement, mais à vue d’œil. Un rictus de colère déforma le visage de la Peur, qui créa une boule d’énergie noire aussi grande que sa tête, et la lança en direction des Fienpoti. Une lueur noire précéda l’écroulement d’une partie du mur, mais il n’y avait aucune trace des apprentis sorciers. Rien, excepté une lueur qui disparaissait…

Les adolescents se réveillèrent allongés sur la pelouse d’un petit parc, situé à côté d’une coquette maison au toit de tuiles rouges, au sein d’un village qui se trouvait presque au sommet d’une montagne aux pentes douces. Du côté qui n’était pas caché par les autres maisons, on pouvait admirer l’Est de l’Armont, et au loin l’océan, brillant grâce à la lumière de l’astre solaire. Les aixois ressentirent une lassitude les envahir, et ils sentaient que leurs pouvoirs magiques avait mobilisés une grande partie de leur énergie. Des enfants qui jouaient dans ce parc furent surpris en les voyants apparaître et les questionnèrent :

- D’où venez-vous ? demanda un enfant

- De Châteauor ! répondit Nedjma.

- Comment avez-vous fait pour vous téléporter jusqu’ici ? ajouta une jeune fille.

- On s’est téléporté ? Mais ce n’est pas possible !

- Mais on vous a vu arriver dans une grande lumière verte, rouge, marron et bleu ! crièrent en cœur les enfants.

- Comment cela se fait-il ? s’interrogea Alice. La Peur nous a jeté une énorme sphère noire sur nous, puis plus rien…

- C’est vrai qu’elle a pris en otage le château ?

- Oui, malheureusement, soupira Fabien.

Et cela continua ainsi jusqu’à ce qu’Inès regarde autour d’elle, examine le village, et demande :

« Où sommes-nous ?

- A la Source aux 4 Fleuves »

Les Fienpoti se regardèrent : ils n’étaient plus au nord-est du pays, mais au centre ! Cela avait-il un rapport avec la carte du bureau du roi ? Un adolescent de leur âge, grand, brun, aux beaux yeux marrons, à la démarche vive, qui était fluet et avait l’air joyeux, vint vers eux et se présenta :

« Bonjour ! Je m’appelle Nathan ! Puis-je vous aider ?

- Oui ! Nous sommes les Fienpoti, et la Peur a capturée la famille royale. On a essayé de la vaincre, mais elle a gagnée, et puis on est soudain apparu ici.

- Vous êtes les 4 Sorciers aux 4 Pouvoirs ? La nouvelle génération ? Ici, à la Source aux 4 Fleuves ! s’exclama Nathan. Et la peur a pris le contrôle du château ? Non ! Quelle horreur ! Venez donc chez moi : on sera plus tranquille pour parler de tout ça.»

Les Fienpoti le suivirent à travers le petit village, croisant des habitants à qui le jeune Sourçois expliqua la situation, et ils arrivèrent chez Nathan, en compagnie de quelques habitants inquiets de la nouvelle. Les jeunes sorciers devinrent rapidement amis, et ils apprirent que les parents de leur nouvel ami étaient partis à Oyan, et qu’il était un apprenti sorcier très doué. Les villageois présents posaient des questions sur ce qu’avait dit la Peur, et conclurent que la situation était mauvaise, plus qu’elle ne l’avait été treize ans auparavant, où la Peur, accompagnée de sorciers, avait été très vite maîtrisée grâce aux Fées, aux Elfes et aux Fienpoti.

Mais deux heures après le début de la réunion, une femme accourut, disant que la télévision montrait le Peur s’autoproclamant le roi de l’Armont, et disant que des mages étaient téléportés avec des soldats dans toutes les villes de l’Armont. Et une promesse avait été faite : en une semaine maximum toutes les villes et l’ensemble des villages auraient été visités par une délégation de la Peur. L’un des secteurs prioritaires désigné avait été la Montagne Grise, où une grande majorité des habitants étaient des sorciers. Le Sorcier Noir ne cachait pas sa préférence pour les êtres doués de pouvoirs magiques.

Il avait été décidé que les Fienpoti partiraient avec Nathan et les autres enfants du village en direction de la Forêt aux Fées, où les Fées et les Elfes qui y vivaient pourraient les protéger. On leur donna des vivres, et quelques affaires pour le voyage. Ils allaient se diriger vers le sud pour arriver vers la Forêt aux Fées, en suivant le cours de la Verte. Comme la montagne ne se trouvait qu’à mille mètres d’altitude, et que les flancs de la montagne forment des pentes douces, la route allait être agréable à descendre. Le groupe fit des adieux aux Sourçois qui restaient défendre leur village, et partirent sur la route dans une grande automobile où les huit voyageurs s’installèrent, Nathan au volant. Heureusement que ses parents l’avaient quelquefois laissé conduire dans le village cette année-là pour le préparer à son permis. Il n’avait que quinze ans, mais il les conduisit en une heure à une quinzaine de kilomètres du village, la route étant parfois très sinueuse. Ils ne virent personne, et campèrent dans un bois. Le lendemain, ils continuèrent la descente jusqu’à un village. Il semblait vide, excepté la place centrale qu’ils longèrent où étaient réunis tous les habitants. Un mage parlait sur une estrade, accompagné de soldats. Ces derniers coururent jusqu’à l’automobile. Nathan ne ralentit pas, et les soldats sortirent des pistolets, et ratèrent de peu les roues. Le mage lança des sphères noires devant faire fondre les roues. Les Fienpoti parèrent le coup, et attaquèrent les soldats tandis que Nathan conduisait d’une manière peu rassurante, esquivant des sphères jetées au-devant d’eux. Les jeunes enfants lancèrent des petits sorts qui ratèrent le sorcier qui s’était téléporté devant l’automobile, et il ricanait en lançant des sortilèges jusqu’a ce qu’il fut renversé par une contre-attaque des Quatre Sorciers aux Quatre Pouvoirs, et la dernière chose que ce serviteur de la Peur vit furent les roues qui l’écrasèrent. Le groupe quitta le village, et ne s’arrêtèrent que lorsqu’ils furent à vingt kilomètres du village. Ils avaient parcouru cinquante kilomètres depuis la Source aux Quatre Fleuves, et ils quittaient la montagne.

Ils quittèrent la région des Sources pour arriver dans celle de la Montagnarde* Malgré cela, le paysage ne changea guère, mais ils avançaient plus rapidement, et ils virent des ruisseaux rejoindre le petit fleuve. Ils arrivèrent dans une petite ville de cinq mille habitants qui s’appelait le Rocher des Papillons, car il y avait à côté de ce bourg un gigantesque rocher très fleuri qui était apprécié des papillons. Les habitants leur offrirent le dîner et la nuit chez eux. La personne qui les avait accueillis dès qu’elle les avaient vus s’arrêter dans la ville avait prévenu le maire qui était venu les voir :

« Bonsoir ! Vous êtes les Fienpoti, et vous êtes avec un ami ? Je veux bien vous aider dans votre quête pour appeler à l’aide les fées, car la Peur les a isolées par un bouclier qui empêche les énergies magiques et les communications. Cependant, vous pouvez le franchir : il n’empêche pas les gens de passer. Tenez, je vous ai apporté des vivres, et je vous souhaite bonne chance. Vous êtes si courageux : aller au cœur de la forêt aux Fées, affronter la Peur. Mais partez dès demain, car les soldats de la Peur vont dans toutes les villes et villages, et ils risquent d’arriver très prochainement. Ils viennent pour surveiller les habitants et capturer le plus d’hommes possible pour agrandir leur armée. Et en plus, toutes les villes conquises sont isolées, donc nous ne pouvons espérer de l’aide personne. Bon, je vous laisse Ah ! Au fait ! Je vous ai apporté des cartes et des boussoles, afin de vous orienter dans la forêt. Bonne nuit et bonne chance ! »
Les Fienpoti remercièrent le maire et allèrent se coucher.


Le lendemain, ils poursuivirent leur chemin, et la route qu’ils suivaient depuis deux jours à une vitesse de quinze kilomètres par heure se termina à une intersection. La nouvelle route longeait des deux côtés la Forêt aux Fées. D’un côté, ils pourraient atteindre une ville, mais de l’autre ils se rapprocheraient de la forêt. Le groupe opta pour la seconde solution, et ne s’arrêta que lorsque la lisière de la forêt ne se trouvait qu’à quelques mètres deux. Il y avait une route qui menait à la Cité aux Fées, mais elle avait été coupée, d’après ce que leur avait dit le maire du Rocher aux Papillons. Ils rentèrent l’automobile dans la forêt sur un petit sentier, mais ils durent très vite l’abandonner. Nathan, les Fienpoti et les jeunes enfants se partagèrent les affaires à transporter, et s’enfoncèrent dans la forêt.


Durant ce temps là, la Peur avait enfermé les enfants du roi dans une tour, avec leurs parents et elle réfléchissait aux Fienpoti. Le sorcier des Ténèbres se demandait où ils avaient bien pu se téléporter lorsqu’un de ses secrétaires le prévint que un groupe d’adolescents et de jeunes enfants avait été repérés dans la Montagne Grise, et qu’ils avaient roulés sur le mage responsable du détachement de l’armée ténébreuse. Les Quatre Sorciers aux Quatre Pouvoirs étaient bien puissants, malgré le peu de


connaissances qu’ils avaient sur la Magie. Certes, ils n’avaient pas réussi à sauver le roi et sa famille, cependant quand on se téléporte à quinze ans pour un Fienpoti... Il fallait les retrouver avant qu’ils essaient de sauver la famille Rigalor. Mais vers où se dirigeaient-ils ? La route descendant depuis le village où ils avaient été repérés arrivait à la lisière de la Forêt aux Fées… La Forêt aux Fées ! La Peur pensa immédiatement que les Aixois désiraient aller à la Cité aux Fées, sur la colline aux Elfes afin de rencontrer le Peuple Mystérieux. Ce peuple vivant à l’écart des humains tout en étant accessibles, e se rendait parfois à Châteauor ou à Métrolavita. La Peur se téléporta à l’entrée de la forêt, sur la seule et unique route rejoignant la Cité aux Fées. Un poste de surveillance avait été fait installé par le Mage Noir à cet endroit, afin d’empêcher toute entrée et capturer des fées et des Elfes. Toutefois, aucun Soldat n’avait pu rentrer à plus de cinq kilomètres dans la forêt. Un mur invisible les empêchait d’entrer. Mais le Sorcier Ténébreux créa un champ de force devant signaler toute entrée. Ainsi les Fienpoti seraient très vite rattrapés dès qu’ils entreraient dans la forêt. Le sorcier se téléporta de nouveau vers le château, ricana et s’assit sur la chaise du roi. Il posa ses pieds sur le magnifique bureau et fixa le tableau représentant le roi assit sur son trône, avec la belle couronne en or et son costume rouge, avec des boutons de manchette dorés, et une cravate rouge. Rouge et or, les couleurs de l’Armont et de Châteauor. Soudain, le visage du roi sur la peinture devint celui du Sorcier Ténébreux, et sur la peinture, la silhouette générale changea et devint selle de la Peur. Ensuite, il convoqua des journalistes de télévisions qui étaient très effrayés, et tous les Armonois furent appelés à le regarder en direct expliquer l’avenir qu’il envisageait pour eux. Le sorcier s’assit sur le siège derrière le bureau royal, et annonça :

« Le quart des sorciers et des niumadins est appelé à venir rejoindre mon armée qui est chargée de surveiller mon nouvel Empire des Ténèbres, et d’agrandir ce dernier. Après une rigoureuse sélection qui commence dès maintenant, menée par mes soldats et mes mages, les sélectionnés recevront une lettre. Ainsi, dans une semaine au maximum, ma nouvelle armée sera prête ! Je vous remercie de votre soumission ! »

Après cette allocution, le sombre sorcier rendit visite à la famille Rigalor dans leur prison située dans la cave du château.

« Alors, comment allez-vous ? Ne me regardez pas comme ça ! C’est plutôt moi qui devrais vous en vouloir ! Vous refusez de coopérer et de m’aider à assouvir les 5 Mondes !

- Vous êtes fou ! s’exclama le roi.

- Très bien ! répliqua la Peur. Vous serez tous exécutés après-demain pour refus de coopération ! Mais vous avez de la chance que je sois occupé demain : cela vous laisse une journée de répit ! »

Le roi, une fois que le Sorcier Ténébreux sortit, déclara : « Heureusement que nous sommes protégés par un puissant charme magique, et en plus, la Peur ne le sait pas ! Quand elle s’en apercevra après-demain, le temps qu’elle le détruise pour nous tuer, nous aurons un peu de répit en espérant qu’un pays voisin nous viendra en aide ou bien les Fées, si elles peuvent venir sans encombre »


Un secrétaire entra dans le bureau royal et annonça au sorcier que le village du Rocher aux Papillons était désormais conquit ainsi que ses alentour. On avait découvert, en torturant le maire comme l’avait demandé le Sorcier des Ténèbres, que les Quatre Sorciers aux Quatre Pouvoirs étaient passés par ce bourg. La Peur sourit et murmura : « Je vous aurais ! Je suis trop puissant et trop intelligent pour que vous m’échappiez ! Je vous retrouverais et je prendrais vos pouvoirs ! J’ai juste besoin des Grands trésors pour accéder à Heucalia, où j’aurais le moyen de prendre vos pouvoirs et de dominer les 5 Mondes ! Il faut que je trouve le Trésor de ce monde, que cet imbécile de roi refuse de me donner ou de me dire où est-il caché, et que mes sbires me rapportent les autres … »

* Voir carte de l’Armont